Dossier Les anciens Maîtres.

Kikkulli XVe siècle Av J-C d’origines Mitanienne

Ouvrage : Kikkuli (trad. Émilia Masson), « L’Art de soigner et d’entraîner les chevaux » Favre, 1988. Ses écrits sont actuellement les plus anciens en notre possession. Bien que découverts au début du XXe siècle, il aura fallu attendre les années 80 pour que tout le monde puisse les lire. En effet, les tablettes de son enseignement (en écriture cunéiforme), étaient dispersées dans divers musées à travers le monde. Sa méthode : Etonnemment, elle est très proche de celle encore utilisée aujourd’hui. En effet, il préconisait de garder les chevaux à l’écurie, de les couvrir, les nourrir trois fois par ...

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Xénophon IVe siècle Av J-C Grec

 Ouvrage : « De l’équitation » et « Commandant de cavalerie » Selon lui, l’examen d’achat d’un cheval commençait par les pieds et la bouche du cheval, et il devait travailler avec plaisir. Il estimait qu’un cheval avec un grand garrot apportait une assiette stable au cavalier. Assiette qui passait par les fesses, les cuisses et les mollets. Il prônait la formation des chevaux par des professionnels ainsi que la monte en extérieur (dit “en terrain”) et le saut d’obstacle. Il montait en filet.

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GRISONE Frederico XVIe siècle à Naples, Italie

Ouvrage : « Les règles de l’équitation » Elève :  Giovanni PIGNATELLI Il contribua à la réputation de la l’école de Naples (la première créée en Italie) à travers toute l’Europe. L’un des premiers adeptes de la méthode « brutale et en force ». Le trot devint l’allure de base. Il déconseillait la flexion, pour garder l’impulsion du cheval. Son travail d’assouplissement se passait dans des champs en friche ou des chemins caillouteux pour obliger le cheval à lever les pieds. Il fut le premier à parler de la « coordination des aides » et des allures de haute école.

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DE LA BROUE Salomon XVIe siècle France (élève de PIGNATELLI)

Ouvrage : « La cavalerie Française » Il utilisait une méthode de formation progressive. 1) Caveçon 2) Filet 3) Bride sans gourmette 4) Bride Il écrivit : « La légèreté de la bouche du cheval, passe avant la légèreté du cheval ». Il détestait l’emploi exagéré des éperons (qui à l’époque n’étaient vraiment pas jojo).   Il termina sa vie en prison sans savoir pourquoi…

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PLUVINEL Antoine XVI-XVIIe siècle France (élève de PIGNATELLI)

Ouvrage : « l’instruction du roy en l’exercice de l’équitation » (à lire sur Gallica, gratuit) Il vécut sous quatre rois et en servit trois. Il fût le maître d’équitation de Louis XIII. C’est lui qui emmena la France à la pointe de l’équitation, il ouvrit d’ailleurs une académie à Paris (art, littérature et équitation). Il avait une approche humaniste du cheval et exhortait à la patience. De fait, il travaillait avec moins de force et conseillait de développer les allures naturelles (il travaillait aussi régulièrement aux piliers). Il était aussi contre le mors à longue branche, mais trouvait l’usage ...

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William C. Duc de NEWCASTLE XVIIe siècle Angleterre

 Ouvrage : « Méthodes et inventions nouvelles pour dresser les chevaux » Alors que ses prédécesseurs avaient acquis l’assiette sur les ischions, lui, revient avec l’assiette sur l’enfourchure. Selon lui, la main devait être aussi légère qu’une plume. Il modifia le caveçon pour le rendre plus doux, en le doublant avec du cuir. Il conseillait l’ajustement du mors pour ne pas risquer de blesser les barres ou la commissure des lèvres. Il prône un cheval incurvé de la tête à la queue et pour ce faire invente : 1) La tête dans la volte 2) La rêne Allemande (qui n’a ...

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