Les plus anciennes représentation de chevaux que l’on connaisse sont les gravures préhistoriques. Les silhouettes trapues qui courent sur les parois de Lascaux ou d’Altamira sont à la fois remarquablement stylisées, simplifiées, essentialisées même, et suffisamment précises pour qu’on puisse y reconnaître les ancêtres des petits chevaux de Przewalski, petits chevaux sauvages qu’on trouve encore en Mongolie et qui, via l’élevage, reviennent même en France. De la représentation magique à la représentation du pouvoir Les peintures rupestres préhistoriques Il est bien entendu impossible de savoir avec exactitude ce qu’il y avait derrière les représentations pariétales, et la reconstruction que nous ...
Lire la suite...Les White Horses of England
Dans le sud de l’Angleterre, et principalement dans la vallée appelée Vale of White Horses, au fin fond de la campagne anglaise, les sols sont ornés de magnifiques et imposants chevaux blancs. Ces chevaux sont appelés des géoglyphes (figures tracées sur le sol), on en dénombre au minimum 24, disparus ou encore existants. Contrairement aux idées reçues, ces chevaux blancs ne sont pas d’origine préhistorique (à l’exception de celui d’Uffington peut être). Certains remontent tout au plus à quelques siècles, ceux là auraient selon toute vraisemblance servi de signes sacrés à certains peuples primitifs, mais la plupart sont récents et ...
Lire la suite...L’armée enterrée de Xi’an
Découverte par hasard en 1974 par un paysan chinois, aux abords de la ville de Xian, l’armée en terre cuite est l’un des sites les plus célèbres de Chine. 7000 soldats sont restés ensevelis pendant plus de deux mille ans, gardant le mausolée du fondateur de la dynastie Qin. A peine arrivé au pouvoir en tant que roi, Qin Shi Huangdi fit entreprendre dès -246 la construction de son tombeau, alors qu’il n’avait semble-t-il que 14 ans. Sa puissance et son ambition croissant, le tombeau se transforma au cours des années en un immense mausolée. Refusant de rester seul pour ...
Lire la suite...Conclusion
Exception faite des peintures rupestres retrouvées à Lascaux qui montrent qu’en des temps reculés, le cheval servait plus de nourriture que de source d’inspiration, quasiment toutes les œuvres équestres montrent une grande attirance pour la force, la puissance et la majestuosité du cheval. Il a été un faire-valoir pour les hommes puissants qui rêvaient de laisser une trace derrière eux, plus tard il a également été un sujet d’étude à part entière. Mais pour nous autres, passionnés de chevaux, le cheval est une œuvre dans sa globalité, et même s’il est agréable de le retrouver dans les objets qui embellissent ...
Lire la suite...Epoque contemporaine (19ème siècle à nos jours)
L’époque contemporaine regorge de peintres talentueux qui ont su donner plus de réalisme au cheval. Avant Degas, les peintres, y compris ceux ayant quelques connaissances équestres, donnaient des allures très irréelles et invraisemblables à leurs chevaux en mouvement. Personne ne s’était encore penché sur la véritable décomposition des mouvements. En 1878, les travaux de Muybridge sur la décomposition des allures du cheval vont bouleverser le monde artistique. Le regard des peintres va changer et donner beaucoup plus de réalité aux mouvements des chevaux. La découverte de Muybridge serait partie d’un pari, un homme nommé Stanford, passionné par les chevaux ...
Lire la suite...Epoque moderne (de 1500 au 18ème siècle)
Le cheval est toujours un véritable faire-valoir. L’homme noble porte sur lui-même un regard très différent, il ne se voit plus comme un être humain qui vit et meurt mais comme une personne digne d’éternité, il recherche les services des peintres pour se donner une impression d’immortalité. Et bien sûr, le cheval l’accompagne dans ce caprice… C’est donc une époque riche en portraits équestres de tous genres. Léonard de Vinci se fait connaître à cette période, et mêle sa passion du cheval et son talent artistique pour notre plus grand bonheur. Il fût sans doute le premier peintre à saisir ...
Lire la suite...Moyen Age (de 500 à 1500 ap. J.-C.)
A cette époque, la peinture et l’art en général sont essentiellement un moyen de représenter la religion, mais les nobles commencent à vouloir des portraits d’eux-mêmes, et quoi de mieux qu’un portrait à cheval pour avoir l’air plus grand, plus fort, plus riche, en un mot, plus noble ! Car monter à cheval est l’apanage des riches, ainsi ils sont certains que les paysans n’auront aucun point commun avec cette nouvelle mode qui fait fureur : le portrait équestre. Le cheval devient omniprésent dans la peinture italienne, française, espagnole et flamande. Sans oublier qu’il sert de moyen de locomotion aux ...
Lire la suite...Antiquité (environ – 4000 av J.-C. à 500 ap. J.-C.)
A partir de 3000 ans avant J.-C., les hommes commencent à fabriquer des sceaux, des amulettes et des figurines à l’image du cheval, qu’ils admirent et parfois même qu’ils vénèrent. On retrouvera des exemples de ces objets sur plusieurs sites, et à divers endroits du monde. Certaines civilisations ont été beaucoup plus productives que d’autres. J’ai choisi d’illustrer les plus représentatives. Egypte Le cheval accompagnait les égyptiens jusque dans la mort. On a retrouvé beaucoup de fresques le mettant en scène sur les tombeaux des pharaons. De riches ornements mettaient le cheval en valeur. Chine On trouve également ...
Lire la suite...Préhistoire (environ 3 millions d’années av J.-C. à 4000 av J.-C.)
Les primitifs dessinaient déjà des chevaux sur les parois des cavernes. Sauf que leur fascination était essentiellement culinaire… Avec le recul, on pense qu’ils dressaient ainsi leur tableau de chasse. Nous retiendrons donc uniquement le côté artistique de leurs peintures ! Pour peindre avec différentes couleurs, ils trouvaient évidemment leur matière première dans la nature : ils mélangeaient de la terre et de la cendre ou des oxydes de manganèse pour créer du noir, de l’oxyde de fer servait à peindre le rouge, et la chaux servait à faire le blanc. Pour créer une pâte lisse, ces couleurs en poudre ...
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