Si vous habitez dans les régions où l’Aloe véra pousse à l’état sauvage, vous n’aurez aucune difficulté à en avoir toujours sous la main.
Mais, pour la plupart, il est nécessaire de recourir à des formes commerciales spécialisées, beaucoup mieux adaptées. Ceci étant, la vogue récente de l’Aloe véra a donné et donne toujours lieu à de nombreuses spécialités dont beaucoup ne sont pas toujours irréprochables, même si elles affichent Aloés en gros caractères sur leurs emballages.
Il faut donc vous assurer du pourcentage existant dans la composition du produit que vous allez acheter. Ce pourcentage (quand il est mentionné, car ce n’est pas toujours le cas et il y a lieu alors d’être très méfiant) peut aller de 1 à 100 %, ce dernier étant évidemment celui dont il faut se rapprocher pour être au plus près de l’action de la pulpe fraîche.
Choisissez toujours de la pulpe d’Aloe véra stabilisée comportant un pourcentage de pulpe se rapprochant le plus possible de 100 % (attention à la mention Aloe véra 100 % stabilisée, qui signifie en fait que l’Aloe véra utilisé, quelque soit son pourcentage, même homéopathique, est stabilisé à 100 %) et portant sur leurs emballages le label I.A.S.C. (International Aloe Science Concil), organisme officiel de contrôle des grands manufacturiers pour éviter certains abus commerciaux en la matière, label qui atteste que la spécialité concernée répond bien aux normes optimales de qualité pour tous les paramètres qui conditionnent son efficacité.
L’aloe vera pousse de manière spontanée dans le sud de l’Europe. Vous pouvez donc prélever des pieds de 5 à 10 cm dans des zones non cultivées (bords de chemin, talus, etc.). La multiplication de l’aloe se fait par pollinisation, mais il est plus facile et plus rapide de procéder par séparation des plants. Dans les régions moins ensoleillées, l’aloe se développe moins rapidement. Mais il s’acclimate assez bien au nord de la Loire et supporte la vie en pot. D’ailleurs, n’hésitez pas à en placer à côté de vos appareils électroniques (ordinateurs, télé, etc…) car il régule les champs électromagnétiques. Bien que ce soit un cactus, il a besoin d’eau mais sans excès et dans un sol bien drainé, de préférence sablonneux.
Si aux Etats Unis, on trouve de l’Aloe véra dans n’importe quelle pharmacie, drugstore ou magasin d’alimentation naturelle, il n’en est pas de même en France où il faut encore vraiment chercher pour trouver des produits de qualité contrôlée qui offrent toutes les assurances de bonne efficacité.
L’aloès produit deux substances très différentes quant à leur aspect et à leurs propriétés thérapeutiques. Il est important de ne pas les confondre:
– Le latex, sève jaune et amère tirée de la partie externe des feuilles, renferme de 20 % à 40 % d’anthranoïdes (principalement l’aloïne), des molécules aux effets laxatifs puissants; le latex peut être irritant pour la peau et les muqueuses.
– Le gel, composé d’un mucilage clair se trouvant au coeur des grosses feuilles, a des propriétés fortement émollientes et constitue une substance largement utilisée en cosmétologie et en dermatologie; on peut également prendre le gel par voie interne, sous forme de gélules ou de jus.
Pour cultiver l’Aloé Vera, on procède au séchage de la pulpe par déshydratation à chaud ou la lyophilisation à froid. Ces méthodes consistent à obtenir une poudre ou une pâte. Le jus est reconstitué ensuite en mélangeant 199 litres d’eau avec 1 kilo de cette poudre ou pâte. Ce mélange est alors commercialisable sous le nom de jus d’Aloe Vera .
Après la récolte, les feuilles sont broyées toutes entières sans épluchage. Un traitement par plusieurs passages (8 à 12) à travers des charbons actifs est nécessaire pour éliminer l’aloine néfaste.
Il faut savoir que la chaleur, le froid et la filtration chimique détruisent les éléments actifs les plus importants de la composition du jus. Les éléments détériorés sont entre autre, les enzymes, les mono et polysaccharides et les mucopolysaccharides. Pour conserver les éléments actifs, il est primordial de s’assurer que :
– les feuilles sont ramassées et décortiquées manuellement
– le jus est obtenu par pression à froid (et non irradié, ni chauffé)
– Sans eau ajoutée
– Les + : Sans conservateur et sans colorant
Tous ces critères pré-cités sont conformes aux modes de production biologique.
La vogue récente de l’Aloe vera a donné, et donne toujours, lieu à de nombreuses spécialités dont beaucoup ne sont pas toujours irréprochables, même si elles affichent “Aloès” en gros caractères sur leurs emballages.
Il faut donc vous assurer du pourcentage existant dans la composition du produit que vous allez acheter. Ce pourcentage (quand il est mentionné, car ce n’est pas toujours le cas et il y a lieu alors d’être très méfiant) peut aller de 1 à 100%, ce dernier étant évidemment celui dont il faut se rapprocher pour être au plus près de l’action de la pulpe fraîche. Malheureusement, la composition du produit est souvent imprimée en caractères minuscules, à la limite de la lisibilité, ce qui ne facilite pas les choses… De plus, certains gels fabriqués à partir de poudre sont reconstitués par addition d’eau et de carraghénanes (mucilage extrait de certaines algues rouges, notamment Chondrus crispus dont un des noms vernaculaires est la “Mousse d’Irlande”) substances dont l’action épaississante leur donnent une consistance proche du gel naturel. De tels gels peuvent très bien comporter la mention pleinement justifiée de 99 ou 100% d’Aloe vera alors qu’il s’agit d’une reconstitution dont l’efficacité est moindre que le gel originel simplement stabilisé. Pour en être sûr, regardez si la composition comporte de la “Mousse d’Irlande” : si c’est le cas, il s’agit d’un gel reconstitué. Un autre artifice commercial également rencontré, consiste à mettre “Aloe vera 100 % stabilisé” qui signifie en fait que l’Aloe vera utilisé, quel que soit son pourcentage – même homéopathique – est stabilise à 100 %… et rien d’autre. Les choses, comme vous le voyez, ne sont pas simples et il est facile d’être dupé, par-là même, d’être déçu quant aux résultats escomptés. Soyez donc très vigilants. La meilleure assurance consiste donc à n’acheter que des produits portant le label I.A.S.C., qui représente la plus haute autorité de surveillance dans ce domaine et constitue la meilleure garantie de qualité en matière d’Aloe vera.