Accueil » Soins et santé » Elevage » Acquérir un cheval » Choisir la Monture Idéale

Choisir la Monture Idéale

Un cheval, vivant très souvent au delà de 25 ans, il est important de choisir un compagnon qui corresponde vraiment à nos aspirations. Et pour ça, encore faut-il savoir quelles sont nos motivations.

Quelques questions préliminaires

Avant même de se décider d’acheter un cheval il faut garder à l’esprit quelques questions simples qui permettront ensuite de faire le bon choix :

Le cavalier est-il vraiment motivé? A-t-il conscience des responsabilités?

Si le cavalier est jeune, ne va-t-il pas se lasser? Faire passer les amis avant le cheval? Et comment se passera la vie du cheval en cas d’études loin de la maison?

Le propriétaire aura-t-il assez de temps à lui consacrer quotidiennement? Pourra-t-il se faire aider?

Les moyens matériels sont-ils suffisants pour assurer des conditions de vie agréables au cheval, même en cas de problème non prévu mais lourd de conséquence (maladie, blessure…)?

Une réponse négative à une de ces questions signalent que le moment idéal n’est peut être pas encore arrivé pour sauter le pas….

Cheval ou poney ?

Il s’agit en fait d’une question qui n’en est pas vraiment une… Légalement, en France, un cheval désigne toute monture dont la taille au garrot dépasse 1m48 (les poneys étant dessous cette taille). Il y a donc des races uniquement poneys, d’autre chevaux, et des races entre les deux….

Plus que poney contre cheval, il faut se poser la question de la taille : une personne très grande sera mal à l’aise sur une monture trop petite… Mais un grand poney peut tout à fait convenir à un adulte d’1m65. Attention par contre aux enfants qui grandissent trop vite : il vaut mieux qu’ils se sentent encore à l’aise sur leur monture dans trois ans. Attention aussi à la résistance du cheval : certains chevaux sont assez fragiles du dos et nécessitent un cavalier léger alors que certains poneys rustiques portent très bien et très longtemps des cavaliers corpulents.

Au niveau du caractère, il n’y a pas d’énormes différences entre un poney et un cheval, en fait le caractère dépend surtout de la race et de l’éducation plus que de la taille de la monture.

Alors, quelle race choisir ?

Là encore, il n’y a pas de généralités. Dans chaque race il y a des chevaux plus ou moins calmes, plus ou moins bons dans une discipline donnée… mais on peut néanmoins dégager certains aspects récurrents selon les races.

Il faut néanmoins faire attention à certaines races (comme le Shetland) qui paraissent gentilles et calmes mais qui sont souvent très têtues car pas souvent bien dressées et avec une fâcheuse tendance à la fainéantise et au test du cavalier….

On peut cependant dire qu’il serait sûrement inopportun d’acheter un Haflinger pour faire des concours de CSO à haut niveau ou un Arabe de show pour faire de l’attelage!

Pour choisir une race il faut donc prendre en compte le caractère du cheval (qui doit s’adapter à celui du cavalier) et à la discipline que l’on voudra faire. Il faut aussi prendre un cheval adapté aux conditions de vie que l’on offrira à notre monture. Ainsi un cheval rustique passera plus facilement l’hiver dans un pré qu’un cheval près du sang.

D’autres critères de choix ?

Et oui, il faut aussi que le niveau de dressage du cheval corresponde à celui du cavalier. On dit généralement « à vieux cheval jeune cavalier » car un cheval jeune ou à peine dressé nécessitera un cavalier expérimenté alors qu’au contraire, une monture plus âgée mais mieux dressée pourra faire le bonheur d’un jeune cavalier. Il serait dangereux d’acheter un pur sang arabe à peine dressé à un débutant qui voudrait sortir seul en extérieur….

Il faut aussi vérifier les aptitudes du cheval. En effet, si l’on souhaite faire des concours d’obstacle, il vaut mieux avoir un cheval ayant une bonne conformation pour l’obstacle et un bon coup de saut, alors que si on recherche une monture de TREC, on choisira plutôt un cheval peu émotif et au pied sûr quel que soit le terrain.

Enfin, le dernier critère est… le coup de foudre! Bien souvent, on craque sur un cheval qui a un je-ne-sais-quoi de plus que les autres et qui fait que c’est lui que l’on choisira, et pas un autre qui aurait les mêmes capacités ou le même caractère. Cette alchimie est importante, car c’est souvent de là que va se créer une véritable histoire d’amour et de complicité entre le cheval et son propriétaire.

Les démarches à suivre

Il est d’abord recommandé de voir différentes montures, de les essayer… de manière à être sûr de soi, et à ne pas craquer sur le premier cheval venu. De plus, en particulier si le futur propriétaire n’est pas un cavalier confirmé, il est fortement conseillé d’aller visiter les élevages avec un professionnel (moniteur, marchand, vétérinaire, cavalier professionnel…) ou un ami s’y connaissant bien de manière à de suite voir les problèmes probables, les risques, les problèmes de santé, les défauts de morphologie….

Une fois le choix arrêté, il y a quelques démarches importantes à faire :

– Une visite vétérinaire avec radios : elle servira à vérifier la bonne santé du cheval, et le vétérinaire pourra déceler des problèmes restés jusque-là invisibles mais qui pourraient avoir de lourdes conséquences.

– Si possible une période « à l’essai » où le cheval sera dans ses futures conditions de vie pour voir si la vie à deux se passe bien.

– Une fois la vente conclue, demandez une facture ou un quelconque justificatif au vendeur.

– Tous les chevaux en France doivent maintenant être enregistrés auprès des Haras Nationaux (base SIRE). On doit donc vous remettre les papiers du cheval (un carnet vert avec sa description, ses vaccins….) et une carte de propriétaire.

– Vérifiez que les informations contenues dans le livret correspondent au cheval (au besoin faites-vous aider d’un vétérinaire).

– Renvoyer la carte de propriétaire aux Haras Nationaux de manière à enregistrer le changement de propriétaire MAIS gardez-en une copie avant de l’envoyer (elle peut vous être demandée à tout moment).

– Si votre cheval n’est pas pucé, pensez à le faire, ce sera obligatoire pour tous les équidés au 1er janvier 2007.

Un commentaire

  1. Je trouve votre article assez intéressant.

Laisser une réponse

Votre adresse email ne sera pas publiéeLes champs requis sont surlignés *

*