- Préhistoire (environ 3 millions d’années av J.-C. à 4000 av J.-C.)
- Antiquité (environ – 4000 av J.-C. à 500 ap. J.-C.)
- Moyen Age (de 500 à 1500 ap. J.-C.)
- Epoque moderne (de 1500 au 18ème siècle)
- Epoque contemporaine (19ème siècle à nos jours)
- Conclusion
L’époque contemporaine regorge de peintres talentueux qui ont su donner plus de réalisme au cheval.
Avant Degas, les peintres, y compris ceux ayant quelques connaissances équestres, donnaient des allures très irréelles et invraisemblables à leurs chevaux en mouvement. Personne ne s’était encore penché sur la véritable décomposition des mouvements.

Le derby d’Epsom, Jean Louis Théodore Géricault, 1821. On constate que les mouvements sont très irréels.

Cheval effrayé sortant de l’eau, par Delacroix, en 1828. Delacroix était fasciné par les scènes de chasse, de combat et de fantasia, il mêlait habilement tous ces thèmes dans ses peintures.

Hippodrome de Longchamp, par Edgar Degas, en 1873.
En 1878, les travaux de Muybridge sur la décomposition des allures du cheval vont bouleverser le monde artistique. Le regard des peintres va changer et donner beaucoup plus de réalité aux mouvements des chevaux. La découverte de Muybridge serait partie d’un pari, un homme nommé Stanford, passionné par les chevaux de course, aurait pris le pari qu’à un certain moment du galop, le cheval n’aurait plus aucun sabot sur le sol, vision qui était largement controversée. Muybridge mit des années avant d’arriver à prouver cela, il inventa un système capable de prendre plusieurs photos sur une piste de champ de courses, puis dessina ce qu’il tira de cette étude.

Etude de Muybrige sur la décomposition des mouvements du cheval.

Fontaine de Bartholdi, 1888. Elle pèse 21 tonnes de plomb !

Le cirque, George Seurat, 1891.

Le cheval blanc, Paul Gauguin, 1898.

Statue de Du Guesclin par Fremiet (également connu pour sa statue équestre de Jeanne d’Arc), 1902.

Cheval bleu, Franz Marc, spécialiste des couleurs ‘anti-réalistes’, 1911.

Les grands chevaux bleus, Franz Marc, 1911.

Guernica de Pablo Picasso, peint en 1937. Le cheval illustre la douleur et la peine devant le massacre de la guerre à Guernica, d’où son attitude horrifiée.