A cette époque, la peinture et l’art en général sont essentiellement un moyen de représenter la religion, mais les nobles commencent à vouloir des portraits d’eux-mêmes, et quoi de mieux qu’un portrait à cheval pour avoir l’air plus grand, plus fort, plus riche, en un mot, plus noble ! Car monter à cheval est l’apanage des riches, ainsi ils sont certains que les paysans n’auront aucun point commun avec cette nouvelle mode qui fait fureur : le portrait équestre. Le cheval devient omniprésent dans la peinture italienne, française, espagnole et flamande. Sans oublier qu’il sert de moyen de locomotion aux guerriers de l’époque ! Beaucoup de scènes de guerre mettent donc en avant la force des chevaux.

Reproduction en bronze d’un cavalier de la Chine du VIIe siècle, époque T’ang. Le harnachement est très riche et orné, la posture du cheval est pleine de tempérament, c’est typique de la sculpture chinoise de cette époque.

Détail de la fameuse Tapisserie de Bayeux, 1082.

Légende de la vraie Croix, fresque de Pierro Della Francesca, 1466.

Email peint vers 1530, illustrant le cheval de Troie en bois offert en cadeau par les Grecs, idée ingénieuse d’Ulysse pour dissimuler une armée et franchir la forteresse.