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PTV : Les difficultés à allure imposée

Article du dossier Le PTV

Introduction

Ces difficultés demandent beaucoup de concentration de la part du cheval et du cavalier, et se passent obligatoirement au pas. Tout passage au trot peut être considéré comme un franchissement dangereux (0/10) et tout arrêt peut être pénalisé.

Le style du cavalier et du cheval sont aussi notés.

Escaliers

Les escaliers sont réservés au niveau national ou plus. Ils peuvent se prendre en montant (le plus facile et surtout le moins dangereux) ou en descendant. La longueur fait entre 3 et 10m pour les montants, entre 3 et 5m pour les descendants.

Les marches font 20 à 30cm de haut, et ont une profondeur de 50cm pour les montants et 80cm pour les descendants (pour être sur que le cheval a la place de poser ses sabots sans glisser).


Escaliers (photo Happy) :

Escaliers (photo Happy) :

 

Gué

Le gué est un obstacle facile pour un cheval habitué. Il s’agit de traverser une étendue d’eau dont la profondeur est entre 40cm et 1m, d’une longueur de 4m minimum, au pas, et sans s’arrêter ou trotter.

L’entrée et la sortie se font en pentes douces à petits niveaux, puis on rajoute des entrées et des sorties en contrebas / contrehaut ensuite.

La difficulté principale est l’entrée dans le gué, beaucoup de chevaux faisant des refus. La traversée en elle-même ne pose souvent pas de soucis.


Gué (photo C. Martin) :

 

Maniabilité en selle

Il s’agit de faire une forme de double U dans un couloir étroit dont la largeur commence à 1m pour les premiers niveaux et va à 90cm pour les hauts niveaux.

Chaque barre qui tombe compte comme une faute, aussi il est important d’être bien précis, régulier (il y a une note de style), et il faut avoir un cheval qui sache bouger les épaules et / ou les hanches pour passer dans ce labyrinthe sans jouer au bowling.

Les barres peuvent être posées au sol ou mises en hauteur.


Maniabilité au sol (photo Happy) :

 


Maniabilité surélevée (photo C. Martin) :

 

Passerelle en selle

Il s’agit de passer au pas sur une passerelle, en hauteur ou non (max 1m pour débuter), avec une entrée et une sortie en pente douce à petits niveaux, et de garder son cheval calme, régulier, et constant. Le trot est considéré comme un franchissement dangereux et les arrêts sont pénalisés.

Les chevaux sont souvent très regardants sur cette difficulté : le passage est étroit (1m à 1m50), le sol est différent et fait du bruit (généralement en bois).


Passerelle en hauteur (photo Happy) :

 


Passerelle au sol :

 

Reculer en selle

Uniquement demandé à haut niveau, il s’agit de faire reculer son cheval dans un couloir de 80 à 90cm de large sur 3 à 4m. Tout arrêt, changement d’allure, touche de barres ou irrégularité dans l’allure sera pénalisé.

Il faut donc un cheval qui recule sur des aides légères, et surtout qui reste droit dans le reculer, pour ne pas toucher les barres.Sous cette dénomination se cache en fait 3 types de barrières, chacune ayant leur spécificité. Cependant, dans tous les cas, le but est d’ouvrir la barrière, de passer de l’autre côté et de refermer sans jamais lâcher la barrière (il est cependant autorisé de changer de main, à condition de ne jamais lâcher complètement). Le cheval ne doit jamais toucher la barrière. Le style du couple est noté.

Barrière

Plusieurs sens sont possibles, au choix du cavalier. Il faut cependant dans tous les cas un cheval qui maitrise les déplacements d’épaules ou de hanches ainsi que le reculer, le tout à une main (l’autre tenant la barrière). De plus, certains chevaux ont peur de s’approcher des barrières, qui ressemblent aux clôtures (parfois électriques) de leurs prés.

Barrière “corde”

Il s’agit d’une corde tendue entre deux piquets. C’est la plus facile, car sa souplesse permet une direction plus “aléatoire” du cheval pendant la manoeuvre. De plus, si elle tombe, le juge peut la rendre au cavalier 2 fois (cela n’est qu’une faute).


Barrière corde (photo Eureka) :

 

Barrière “passage à niveau”

Il s’agit d’une barre qui se soulève, sous laquelle il faut passer, puis qui se referme. Cette barrière est un peu plus dur que la corde de par sa raideur, mais comme elle est en hauteur, elle est plus simple que la barrière à pivot. Il faut cependant un cheval habitué à passer sous la barrière sans qu’il ne s’affole.

Barrière “pivot”

Il s’agit d’une barrière classique, qu’il faut tirer ou pousser pour l’ouvrir et la fermer (sens au choix du cavalier). La fermeture se fait forcément par un système à rabat. C’est une des difficultés les plus dures du PTV, et elle est réservée aux niveaux nationaux et suivants, car elle demande beaucoup de précision.


Barrière à pivot (photo Steph_Horse) :

 

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