PTV : Les difficultés à contrat d’allure en selle

Introduction

Pour ces difficultés, il faut choisir la plus haute possible et la conserver pendant tout le franchissement, sans faire d’erreurs ni de transitions. Des fanions indiquent donc le début et la fin de la difficulté pour savoir d’où à où le contrat d’allure s’impose.

Seule l’allure la moins rapide est comptée, puis des fautes sont rajoutées pour les transitions et les erreurs. Il est donc plus intéressant d’assurer un passage au trot (7/10) que de tenter le galop et de repasser au trot au milieu (4/10).

Bordure maraîchère

Il s’agit surement de la difficulté la plus simple de cette catégorie. Il faut passer entre des barres représentant un passage étroit type “bord de champ”. La longueur est toujours de 8m, en ligne droite. Ce qui change selon le niveau, c’est la largeur du couloir : de 80cm à 50cm pour les plus hauts niveaux.

Sortir de la bordure est éliminatoire (0/10) et toucher les barres est considéré comme une faute (-3 pts). Il faut donc bien rester au milieu.

Attention : le plus dur dans l’exercice est souvent de rentrer dans la bordure. En effet, les fanions disposés à l’entrée, et qui sont assez serrés (largeur de la bordure à peu près) peuvent faire peur aux chevaux qui vont avoir tendance à dérober. Il est donc important de surtout travailler l’entrée et la sortie.

Bordure maraîchère (photo C. Martin) :

 

Branches basses

Cette difficulté “mime” le passage dans un bois, sous des branches. Il faut passer sous 3 à 5 branches basses, donc la hauteur dépend de la taille du cheval : 30cm au-dessus du garrot dans les petites épreuves, et seulement 20cm au-dessus pour les épreuves plus élevées.

De plus, les branches basses peuvent être séparées de 2 à 3m, et posées sur une courbe large. L’intérieur fait toujours 2m de large.

Les barres tombent dès qu’on les touche, aussi il faut savoir bien se pencher sur le coté pour ne pas les faire tomber (surtout que sur le PTV, le gilet de cross est obligatoire, ce qui rajoute une épaisseur). De plus, il faut un cheval qui connaisse l’exercice pour éviter qu’il ne fasse tomber les barres en levant la tête.

 

Les ruelles

Les ruelles sont des difficultés rajoutées en 2009. Elles consistent à former des couloirs plus larges que la bordure mais présentant des angles droits. Plusieurs formes sont autorisés, et donnent le nom de la ruelle.

 

 

 

 

La ruelle en L est la plus simple, car elle ne présente qu’un tournant. Suivent la ruelle en Z, en U, puis la ruelle en double U, la plus difficile. Les deux dernières ne sont d’ailleurs possible qu’à haut niveau.

Il faut penser à bien agrandir ses virages pour bien réussir, sans toucher les barres (en général le cheval évite de lui-même), mais surtout en gardant l’allure !

Le slalom

Le slalom est une difficulté classique, mais qui demande un très bon équilibre du cheval au galop pour être bien réussi. Il s’agit de slalomer autour de 5 à 6 cônes ou piquets placés dans un couloir de 4m (2m de chaque coté), sans sortir du couloir, sans louper de portes, sans toucher les cônes / piquets et sans changer d’allure.

Les cônes sont séparés de 6m à petit niveau, 5m ensuite. Le sens (partir à droite ou à gauche du premier cône) n’est pas imposé.

 

Le trèfle

Le trèfle ressemble dans sa disposition au barrel race. Mais ici, l’ordre n’est pas le même et oblige à changer de pied au galop à chaque bidon, ce qui complique la tâche. Le temps n’est pas chronométré, il est donc conseillé d’ouvrir au maximum ses tournants pour faciliter le travail du cheval.

Un cheval qui change de pied tout seul ou à la demande est un gros plus pour cette difficulté.

 

Trèfle : un des bidons

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