Introduction
Les difficultés en main sont bien souvent les mêmes que celles en selle. Je ne vais donc pas m’attarder sur chacune d’elle.
Par contre, quelques points importants :
– lorsque l’allure choisie compte, le trot devient l’allure reine (10/10) alors que le pas sera noté sur 7 (en selle, c’est 10 pour le galop, 7 au trot et 4 au pas)
– le cheval ne doit JAMAIS dépasser son cavalier, sinon cela est un franchissement dangereux (0/10)
– les rênes ne doivent pas toucher le sol (ni la longe), sinon c’est encore 0/10
– les étriers doivent être CROISES sur la selle (donc pas attachés, pas ballants, pas remontés mais uniquement croisés sur la selle) : le non respect de cette consigne fait perdre un point par difficulté
– le cheval n’est pas forcément tenu, il est tout à fait autorisé de le lâcher, si celui-ci connaît son boulot. On peut par exemple “poser” son cheval (rênes sur l’encolure), passer un tronc à pied, puis le siffler une fois de l’autre coté pour qu’il nous rejoigne. On peut aussi déboucler une rêne (surtout si on a des mousquetons) pour avoir plus de place devant son cheval.
Les difficultés
1) Sautants
Comme pour les sautants en selle, l’accent est mis sur la franchise du cheval, qui doit sauter (et non enjamber) la difficulté, sans faire de refus. Pour aider le cavalier, si la hauteur est haute, il y a des marches sur une partie de l’obstacle, que le cavalier pourra donc facilement passer.
Les obstacles sont aussi plus bas, car le cheval viendra généralement au trot dessus.
On retrouve :
– Tronc en main (de 40 à 70cm selon le niveau)
– Contrehaut et contrebas en main : de 40cm à 1m pour le contrehaut, et de 60cm à 1m20 pour le contrebas
– Fossé en main : de 60 à 1m de large, non présent dans les petits niveaux
On peut noter que la haie et le passage de sentier n’existent pas en main.
2) Contrats d’allure
Comme dit dans l’introduction, le but est d’avoir la vitesse la plus rapide (donc trot plutôt que pas), le bon tracé et sans changement d’allure. Si vous devez faire une faute, choisissez plutôt de changer d’allure (-3 points) que de sortir du tracé (0/10).
On retrouve :
– Bordure maraîchère en main : plus large qu’à cheval, de 1m (petits niveaux) à 70cm de large
– Branches basses en main : placées 20cm au-dessus du garrot puis à seulement 10cm au-dessus du garrot selon le niveau. De plus, elles peuvent être placées sur une courbe. Le cheval ne doit donc pas relever la tête (ce qui veut dire qu’il faut surtout éviter de prendre une tension sur les rênes, ce qui mènerait au relèvement de la tête)
On peut noter que les ruelles, le slalom et le trèfle n’existent pas à pied (au trot et en tenant son cheval en main, cela ne présenterait plus trop de difficultés).
3) Difficulté à allure imposée (pas ou reculer)
Pour ces difficultés, comme en selle, il faut respecter l’allure (le pas), car tout trot du cheval sera considéré comme franchissement dangereux (0/10). Il faut aussi faire attention de ne pas toucher le dispositif, et de ne pas s’arrêter.
On retrouve :
– Escaliers : ils sont identiques à ceux que l’on rencontre en selle, et ne peuvent pas se retrouver dans les petits niveaux
– Maniabilité en main : il s’agit exactement de la même difficulté qu’en selle. Il faut un cheval calme qui respecte les barres.
– Passerelle en main : comme la passerelle en selle
– Reculer en main : il faut reculer dans un couloir de 1m au départ à 80cm pour le haut niveau sur une longueur de 2 à 3m. Seules les aides naturelles sont autorisées (donc cravache interdite)
On peut noter que le gué et la barrière ne se passent pas en main, pour des raisons évidentes (le gué serait difficile pour le cavalier, et la barrière devient trop simple).
4) Allure constante
Comme en selle, ce qui compte c’est que le cheval garde la même allure du début à la fin du dispositif.
On retrouve donc les plans ascendant et descendant, avec les mêmes côtes qu’à cheval. La doline et le chapeau de gendarme ne sont pas possibles en main.