Le monde des courses est plus souvent connu pour ses images pas très reluisantes qui se diffusent régulièrement sur les réseaux sociaux. Pourtant, loin de ces dérive (malheureusement inévitables…. quelles que soient les disciplines), les courses restent un fabuleux moyen de sélection et d’amélioration des races de chevaux de sport.
Mais le cheval athlète a des besoins spécifiques, et veiller à sont alimentation saine et équilibrée est tout aussi important que son entrainement strictement sportif. Peut être même plus important en fait, car c’est bien cela qui va conditionner son état de santé, et par conséquent ses performances.
Alors comment veiller à cet équilibre, comment calculer, établir une ration adaptée ? Comment faire en sorte de développer et entretenir son renforcement musculaire et la solidité globale de sont squelette ?
Il n’y a pas 36 solution : la supplémentation adaptée. Et parmi tous les laboratoires existant, Elytholab complément alimentaire cheval semble clairement sortir du lot.
Une ration équilibrée, comment faire ?
Le grand souci avec l’alimentation du cheval est en fait… la profusion et l’offre pléthorique qui existe sur le marché ! Chacun y va de son aliment, de sa recette miracle. Parfois au détriment de la science, certains jouent assez facilement aux apprentis sorciers, souvent par ignorance mais aussi à cause du marketing des marques. Alors première étape, condition sine qua non, on se documente et on supprime “l’ignorance”. Oh oui ca remet bien des choses en question, face aux usages parfois séculaires, mais en réalité qui ne sont fondés que sur des fausses croyances. Le résultat est cette surcharge permanente en céréales (bien pratique…. et économique) mais aux conséquences parfois dramatiques. Déséquilibres en fer (trop ou pas assez), apports massifs d’amidon, au mieux engendrent des pertes de “forme” au pire des fourbures et autres dérèglement.
Pour les calculs savants je vous renvoie à la “bible” de l’alimentation du cheval, LE Wolter, afin d’en finir avec idées préconçues et usages parfois néfaste.
Choisir les compléments adaptés
Reste à passer à la pratique, et trouver les bon fournisseurs. Autant pour le cheval de loisir il faut bien admettre que l’offre du marché est, même pléthorique, assez facile à adapter, autant pour le cheval de sport “intensif” c’est une autre histoire. Pour l’endurance ou la course de vitesse, les efforts demandés ne sont pas les mêmes et respecter les besoins réels du cheval à l’effort est fondamental pour sa santé. Et la le choix devient plus délicat, car le marketing fait “bien” son travail et il n’est pas facile du tout de s’y retrouver. En effet, la supplémentation faisant partie du “complément alimentaire” et non pas de la médication, aucune règle, aucune AMM ou aucun contrôle n’existent sur ces produits. Trouver le bon labo n’est pas chose facile, surtout si on veux travailler sur la base de produits naturels, et avec un impératif crucial dans le monde de la compétition : le problème du dopage.
L’utilisation de produits naturels, comme par exemple la gamme complète Elytholab, issue d’un laboratoire exclusivement vétérinaire international mais basé en France, permet de répondre à ces exigences spécifiques du cheval Athlète.
Elytholab fait en effet partie de ces rares laboratoires qui ont su allier “science et nature”, tout en respectant les impératifs à la fois du cheval et de la stricte règlementation du monde de la compétition hippique. Je n’aime pas mentionner une marque en particulier, mais dans certains cas cela s’avère indispensable pour faire connaitre “les bonnes pratiques”, et les gens particulièrement respectueux du cheval.
Le calcium, à surveiller particulièrement
Notez au passage que leur site n’est pas un catalogue produit, mais est organisé en fonction de problématiques/solutions rendant très aisée l’identification du complément alimentaire dont on a besoin. Une gamme a particulièrement retenu mon attention, car en fait elle s’utilise également pour toutes les disciplines, le “Elythocalcium”. Oh certes ce n’est pas donné. Mais en matière d’alimentation du cheval c’est comme en informatique : on en a pour son argent. Et j’avoue que si j’avais connu cette gamme avant bien des soucis m’auraient été épargnés avec mon gros. Le calcium pour cheval et plus précisément le rapport phosphocalcique (c’est à dire le rapport entre la quantité de calcium et la quantité de phosphore contenue dans la ration) est très souvent déséquilibré, et, d’ailleurs, pas toujours dans le même sens. Or, ce rapport est la clef du développement harmonieux du squelette du cheval, depuis le plus jeune age. Une mauvaise ration fera du poulain de grande lignée une pauvre bête qui finira sans aucun doute au couteau. Le calcium et le phosphore ont donc des rôles primordial à plusieurs niveaux et doivent être donnés en quantités suffisantes. Dans le cas contraire, le cheval utilisera directement sa réserve principale, son squelette.
Les apports recommandés en calcium pour un cheval adulte (500 kg) sont de 30 à 40 g/jour. Pour le phosphore c’est de 18 à 29 g/jour pour un cheval adulte (500kg) Mais, plus que les apports, c’est l’équilibre entre ces deux minéraux qu’il est impératif de vérifier afin de garantir l’intégrité osseuse. Le rapport phosphocalcique (Ca/P) doit rester supérieur à 1,5 pour éviter le risque de fractures. Ce sont souvent les excès de phosphore qui sont dangereux : ils induisent une déminéralisation de l’os à l’origine de plusieurs maladies. Ces excès sont généralement dus à un large emploi des céréales et des tourteaux plus riche en phosphore qu’en calcium.
Voilà pour un petit tour d’horizon rapide et une découverte pour ma part d’un labo qui tient la route !
Pour aller plus loin
N’étant pas nutritionniste, mais soucieux de la santé de mes chevaux, je vous renvoie comme il se doit sur la référence indispensable en matière d’équilibre alimentaire du cheval :