Les maitres classiques

Ah Caprilli ! Celui qui révolutionna le style du saut d’obstacle. Avant lui, les cavaliers pensaient aider leur cheval en tirant fortement sur les rênes à l’abord et en restant très en arrière. Caprilli lui, inventa la monte en suspension encore utilisée de nos jours aussi bien à l’obstacle qu’en terrain.

Ouvrage : « Le piaffer et passage » et « Equitation académique » (entre autres) Il entre à Saumur en 1904, où il deviendra écuyer du Cadre Noir en 1914, puis écuyer en second de 1925 à 1939. Il inventa la descente d’encolure. C’était un excellent écuyer dans tous les domaines y compris l’enseignement. Il fût juge de dressage international de 1930 à 1939.

Ouvrage : « Principe de dressage et d’équitation » et « Journal de dressage » (qu’il écrit en russe). Né dans une famille d’écuyers de cirque, c’est là qu’il commença sa formation. Il inventa le galop sur trois jambes, en avant ET en arrière. On lui doit aussi la tenue des rênes Fillis. Il influença tant l’équitation de spectacle, de cavalerie que de compétition. Il prônait : « la recherche de l’équilibre, de la légèreté dans le mouvement en avant, dans l’impulsion, pour obtenir par l’effort moindre les effets les plus énergiques ». Le Duc Nicolas lui demanda de donner ...

 Ouvrage : « Das Gymnasium des Pferdes » Difficile aussi de trouver des infos sur lui (ou alors en Allemand, et là…) On sait que grâce à ses écrits et son travail, il devint l’écuyer de Guillaume II.

Ouvrage : « Gymnase du cheval » (bible du cavalier classique Allemand) Elève : Paul PLINZER Il dirigea l’institut équestre de Berlin de 1849 à 1859, puis ouvrit son institut à Dessau. Il forma des chevaux à la haute école pour le cirque.  

Ouvrage : « Questions équestres et règlement de cavalerie » et « Un officier de cavalerie » Cet élève du comte D’AURE et de BAUCHER, combina le meilleur des deux méthodes. Il fût chef écuyer à Saumur de 1864 à 1870. Il instaura le trot en lever dans la cavalerie (qui auparavant ne se déplaçait qu’au trot assis) et recherchait de ses chevaux « l’obéissance au souffle de la botte ». « Calme, en avant, droit et léger » C’est lui. Ses écrits, servent encore de base pour la formation des chevaux à Saumur. Il meurt en 1904 et son ...

Ouvrage : « traité d’équitation » Elève : Alexis L’HOTTE Sa méthode (totalement inverse à la 1re de BAUCHER), était d’utiliser le cheval tel que la nature l’a fait. C’était surtout un cavalier d’extérieur et de saut. Il fût élève à Versailles de 1817 à 1821 et écuyer sous Louis XVIII et Charles X. En 1847 il devint chef Ecuyer à Saumur (ce qui fit enrager BAUCHER) jusqu’en 1855.

Ouvrage : « dictionnaire raisonné de l’équitation » et « Méthode d’équitation basée sur de nouveaux principes ». Elève : Alexis L’HOTTE Ah Baucher… On ne peut parler des grands maîtres sans parler de lui. Il faut dire que sa méthode fût fortement décriée (entre autre par le comte d’Aure). De fait, c’est un maître Italien qui le forma, et lui enseigna ce qui allait devenir la base de sa méthode : « annihiler toute volonté chez le cheval et la remplacer par celle du cavalier » (joyeux non ?). Il invente le trot et le galop en arrière et ...

Ouvrage : « Dressage des chevaux difficiles, correction des chevaux cassés » Ecuyer à Berlin, il prône un dressage raisonné et des chevaux polyvalents. Il conseille le travail en terrain au moins deux fois par semaine, ainsi qu’un contact avec la bouche symétrique et régulier. D’abord pour la méthode développée par BAUCHER, il revint finalement sur son avis.