Le cheval est un animal de fuite . Durant son évolution , il s’est adapté et cette adaptation se trouve au niveau de son appareil respiratoire et cela joue un rôle très important .
Les organes respiratoires sont classés en voies respiratoires supérieures et inférieures .
1 – Naseau
2 – Cornet dorsal
3 – Cornet ventral
4 – Cornet moyen
5 – Sinus frontal
6 – Nasopharynx
7 – Orifice de la trompe auditive
8 – Poche gutturale
9 – Larynx
A – Méat dorsal
B – Méat moyen
C – Méat ventral
Les voies respiratoires supérieures
Les cavités nasales
La structure cartilagineuse des naseaux, en maintenant une ouverture béante permet à l’air extérieur de pénétrer dans les cavités nasales. Normalement, au repos, les naseaux ne doivent pas être mobilisés Ils ne le sont qu’après un effort important ou lorsque le cheval est malade.
Les cavités nasales du cheval sont très complexes et comportent deux grands types de structures, les cornets et les sinus. Les cornets servent à réchauffer l’air extérieur qui pénètre
dans les cavités nasales, alors que les sinus permettent de réduire le poids de la tête tout en lui conservant ses formes et ses propriétés Les cavités nasales sont tapissées par une
muqueuse très vascularisée et très sensible aux odeurs, ce qui peut expliquer les difficultés rencontrés pour faire franchir certaines zones malodorantes au cheval.
Le pharynx
Il correspond au croisement des voies digestives et des voies respiratoires, et précède le larynx
Le larynx
Le larynx est une structure qui possède une charpente cartilagineuse sur laquelle sont fixées les cordes vocales C’est cet organe qui permet le hennissement, qui est produit par la
vibration des cordes vocales. La paralysie de l’une de ces cordes déclenche un bruit tout à fait particulier à l’effort : c’est le cornage.
La trachée
Elle fait suite au larynx. C’est un long tube composé d’anneaux cartilagineux, placé immédiatement sous la peau sur le bord inférieur de l’encolure. Elle est donc peu protège
contre les chocs et les traumatismes (par exemple un coup de pied), qui peuvent provoquer l’écrasement ou la section d’un ou plusieurs des anneaux cartilagineux.
Les voies respiratoires inférieures
Les bronches
La trachée se divise à l’entrée de la poitrine en deux bronches principales, qui elles-mêmes vont se diviser en branches secondaires, puis plusieurs fois de suite en bronchioles. On peut comparer l’appareil respiratoire à un arbre, la trachée représentant le tronc, les deux bronches principales la première bifurcation du tronc et ainsi de suite avec les bronches secondaires pour les branches secondaires, les bronchioles correspondant aux dernières ramifications des branches. Quant aux alvéoles pulmonaires, elles représenteraient les feuilles. L’ensemble du tissu pulmonaire, également appelé poumons, s’apparenterait à l’ensemble du feuillage à l’arbre .
Les alvéoles pulmonaires
Elles correspondent à de petits sacs dans lesquels vient aboutir l’air qui a été inspiré . Ces petits sacs sont très élastiques ce qui permet leur dilatation, et c’est à leur niveau que
s’effectuent les échanges d’oxygène entre l’air et le sang. L’ensemble des poumons est entouré par une sorte d’enveloppe appelée “la plèvre”. Toutes les maladies de la plèvre (pleurésie) ou des poumons (pneumonie) sont très graves.
Chez un cheval en bonne santé le rythme de respiration est de 10 à 12 inspirations par minute au repos, de 18 inspirations par minute au pas, de 25 inspirations par minute après
un temps de trot de 5 minutes, et de 60 à 70 inspirations par minute après 5 minutes de galop. On apprécie le rythme de la respiration par l’examen des mouvements du flanc ou des ailes du nez.