Tous les amateurs des films « Sissi » se rappellent des paysages magnifiques de la « Puszta » hongroise, avec les cavaliers « bergers » habillés un peu à l’orientale, larges jupes et fouets à la main.
La Puszta est une des dernières grandes prairies sauvages d’Europe où les chevaux sont rois.
Puszta signifie en hongrois désertique, abandonné. Ce sont en fait des herbages, des terres salées, sablonneuses et marécageuses qui étaient autrefois le lieu de pâturage privilégié des troupeaux de chevaux menés par les Csikòs, lesquels ne rentraient chez eux que pour passer l’hiver. Les Csikòs sont les fiers représentants de cette tradition. Csikòs signifie en hongrois gardien de troupeaux de chevaux.
Les Csikòs sont connus pour leur dressage des chevaux, et qui n’a pas encore entendu parler de la « poste hongroise ».
Les Hongrois furent l’un des grands peuples cavaliers d’Europe centrale, héritier des guerriers magyars venus de l’Oural. Il ne reste plus que quelques vraies familles de Csikòs en Hongrie, quelques-unes près de Budapest et la grande majorité, une quinzaine, dans la Puzsta de Hortobágy qui est la véritable patrie des Csikos hongrois. Depuis 1973, la Hortobàgy-Puszta est devenu le Parc national de Hongrie.
Les Csikòs sont en quelque sorte les gardians de Hongrie. Ils avaient au siècle dernier la réputation de rudes cow-boys, voire de brigands (il y a de riches légendes à ce sujet). A lire dans les histoires de guerre par exemple : le soldat à pied qui n’a plus son fusil est perdu, les manœuvres des Csikòs avec leur cheval et leur habilité avec leurs fouets les rendent tout puissants. Même au cas où il aurait encore son fusil chargé à la main, il serait plus facile de tirer sur les ailes d’un oiseau que de cibler les Csikòs.
Ils étaient des milliers autrefois, ils ne sont plus aujourd’hui que quelques dizaines. Parce qu’ils s’occupaient des chevaux, les Csikos étaient les plus hauts placés dans la hiérarchie des bergers, avant les gardiens de bovins (les gulyas), et, en bas de l’échelle, les bergers de moutons (les juhasz).
Aujourd’hui, les Csikòs sont les seuls à avoir survécu, et avec eux, leur savoir-faire. Les derniers Csikòs travaillent principalement pour le Haras d’Epona comme éleveurs de chevaux mais certains ont, en parallèle, leur propre petit élevage.
Ils s’occupent des troupeaux de chevaux, les mènent chaque jour de l’écurie à la Puszta et les font courir à travers la plaine à l’aide de leur célèbre fouet pour les faire suer. Cette suée permet de développer la musculature désirée, qui fait la renommée de l’élevage de Hortobágy.
Leur selle est le « patrac », probablement unique : elle n’a pas de sangle donc pas de fixation.
Pour pousser le troupeau ils utilisent un fouet, fait main, avec un manche de 50 à 80 cm, et une corde tressée qui peut avoir une longueur de 4 à 6 mètres.
Le « belvédère à cheval » est une des images les plus connues. De plus, ils ont aussi dressé leurs montures à se coucher, soit pour éviter le vent soit pour éviter d’être vus par l’ennemi.
J’ai vu il y a quelques temps un reportage sur ARTE sur les csikos, c’est une magnifique tradition, ce qu’ils font avec leur chevaux et la relation qu’ils ont avec eux c’est unique!. Cavalier moi-même je suis admiratif.
En plus ils ont la classe, j’adore leurs looks, d’ailleurs je crois que je vais m’acheter une tenue complète en ligne, je suis tombé sur les sites adéquats.
J’espère que leur savoir faire continuera encore à se transmettre.
tres beaux spectacle