Depuis que les premiers chevaux ont pénétré le sol mexicain avec Hernán Cortes, eux et leurs cavaliers sont devenus un élément primordial dans l’histoire mexicaine.
Bon, sûrement que les Aztèques n’auraient pas été aussi vite terrassés sans eux, mais qu’aurait été la révolution mexicaine sans chevaux : un Emilio Zapata ou un Pancho Villa sans cheval – à peine concevable.
Le cheval représentait le pouvoir, c’est à cause de cela qu’il fut interdit aux Indiens et aux Indigènes d’en posséder un. Mais cette loi fut très vite ignorée par les enfants métisses. Aussi, non seulement le patron d’une Hacienda devait pouvoir monter à cheval mais aussi ses employés : les Haciendas avaient (et ont toujours) un terrain immense. Les Indiens et les Mexicains devinrent très vite des maîtres dans l’art équestre.
Comme les Américains, leurs voisins frontaliers, les Mexicains devaient rassembler le bétail, débourrer les chevaux sauvages et les meilleurs d’entre eux se réunissaient de temps en temps afin de se mesurer : le rodéo mexicain LA FIESTA DE CHARREADA.
La compétition se déroule dans une arène de 40 m de diamètre et un parc (lienzo) de 12×60 m. Et aussi, ces compétitions ne se limitent pas seulement à une journée, mais les points sont collectés tout au long de l’année.
cala : individual reining competition
piales en el lienzo : roping wild mares
coleaderos : tailing wild bulls
terna en el ruedo : team bull roping
jinete de novillos : bull riding
jinete de yeguas : wild mare riding
manganas a pie : roping wild mares from on foot
manganas a caballo : roping wild mares from horseback
paso de la muerte : leaping to and riding a wild mare