Confiance et respect

Les principaux concepts

Article du dossier Le travail au sol

Le travail à pied n’est pas qu’une suite d’exercices à effectuer machinalement. Les buts ne sont donc pas seulement les résultats, mais aussi la façon de les obtenir, de manière à créer une relation plus agréable entre le cheval et son bipède.

De nombreux concepts reviennent donc dans les exercices des différentes méthodes. Nous allons en voir certains. Il faut toutefois retenir que la plupart des concepts marchent dans les deux sens : pour le propriétaire et pour le cheval, pas seulement pour le cheval!

Attention, ces concepts ne sont pas spécifiques au travail à pied, et il faut donc les suivre dans toutes vos actions avec les équidés, sinon ils ne servent pas à grand chose!

Le respect

Que le cheval vous respecte est un gage de sécurité. En effet, un cheval irrespectueux vous bousculera, vous marchera sur les pieds, et s’il est de mauvaise humeur, pourra aller jusqu’à vous taper, vous mordre, vous faire descendre de son dos illico. N’oubliez pas que le cheval n’est pas un caniche, sa force et sa taille le rendent dangereux s’il n’est pas respectueux. Pensez à vous mais aussi à tous ceux qui côtoient le cheval : vétérinaire, maréchal, palefrenier, et même les enfants qui vont nourrir votre cheval au pré.

Le respect du cheval s’obtient, ce n’est pas une qualité innée des chevaux de respecter leurs bipèdes, même si certains auront plus tendance que d’autres au respect. Ce qui compte surtout, c’est de fixer des limites, et de ne jamais laisser faire un cheval qui les dépasse. Par exemple, interdiction de vous bousculer. Et si le cheval ne respecte pas ces limites, vous devez le punir (voir punitions et récompenses) de manière à ce qu’il ne recommence pas. En voulant être trop gentil avec nos chevaux on en fait parfois, sans le vouloir, des chevaux irrespectueux. N’hésitez donc pas à vous remettre en question et à savoir si votre cheval vous respecte.

Mais ne rêvez pas, si vous ne respectez pas votre cheval, il ne vous respectera jamais non plus. Et vous devez donc être juste avec lui : ne le punissez pas sans cesse, surtout que vous êtes sûrement la cause de pas mal de soucis. Par exemple votre cheval fait un refus en CSO. Réfléchissez tout d’abord à la cause. Peut-être que votre cheval ne peut pas physiquement sauter l’obstacle car il est trop haut, ou que votre cheval a mal, peut-être que vous l’avez amené en travers sur l’obstacle, que vous ne lui avez pas laissé le temps de voir, peut-être qu’il a eu peur du soubassement.. dans tous ces cas-là, c’est votre faute, pas la sienne, et le punir ne ferait que renforcer son choix de ne pas sauter.

Donc pour bien commencer toute communication, il faut du respect, dans les deux sens : votre cheval doit respecter votre espace personnel, et vous devez respecter votre cheval en essayant de le comprendre avant de faire des jugements hâtifs.

La confiance

ConfianceLa confiance est le pas après le respect. Une fois que le respect est établi dans les deux sens, vous allez pouvoir créer un lien de confiance. Ceci ne s’apprend pas à proprement parler, mais cela se construit au fur et à mesure des expériences.

A chaque fois que vous demandez quelque chose à votre cheval, qu’il le fait et s’en trouve récompensé, alors sa confiance en vous grandit, mais s’il fait ce que vous lui demandez et qu’il se fait punir, ou qu’il se fait peur, alors sa confiance va diminuer. Et la confiance se perd bien plus vite qu’elle ne se gagne!!

N’hésitez donc pas à provoquer des situations sous contrôle pour augmenter la confiance de votre cheval, en particulier en le désensibilisant. Vous lui prouvez de cette façon qu’il ne craint rien près de vous.

Là encore ce concept fonctionne aussi dans l’autre sens : faites confiance à votre cheval! Si vous ne lui laissez jamais le droit de se tromper, il n’apprendra pas, donc laissez-le tester, indiquez-lui s’il est sur la bonne voie, et testez votre couple régulièrement. Car avoir confiance en son cheval vous aidera à être plus calme, plus zen, et donc plus performant à cheval.

Le calme

Vous voulez passer du bon temps avec votre cheval, lui aussi! De plus, pour apprendre de nouveaux exercices, il faut que le cheval soit calme, et que donc vous le soyez aussi, la nervosité étant très contagieuse.

Pensez donc à rester calme, quoi qu’il arrive, et à réfléchir avant d’agir, même si c’est dur. Si vous voyez que vous perdez votre calme, faites une pause, aller fumer, prendre un café ou autre, puis revenez une fois que vous êtes calmé. Et si vous ne le sentez pas avant de commencer, alors annulez votre séance. Il vaut mieux sauter une séance que de perdre le boulot de plusieurs séances par manque de calme!

De même, pendant la réalisation des exercices, vérifiez toujours que votre cheval est calme. Il ne doit pas être agité, ou nerveux, mais détendu, encolure horizontale, et mâchouiller tranquillement. Un exercice fait dans le désordre n’est pas réussi, donc prenez le temps qu’il faut et décomposez les étapes pour le faire dans le calme, c’est primordial!

L’attention

Travail au solSi votre cheval ne fait pas attention à vous et si vous ne faites pas attention à ce qu’il fait, vous ne risquez pas de communiquer ! Cela peut paraître évident, mais dans les faits, cela l’est beaucoup moins.

En effet, pendant toute la durée des séances, le cheval doit être attentif à tout ce que vous faites. Pour cela, il doit vous regarder, en permanence, et être concentré. Vous devez vous poser comme quelqu’un d’intéressant, qu’il faut suivre et à qui il faut obéir pour être bien. Selon les méthodes, vous devez être “le chef”, “le leader”, “le dominant”, “la jument alpha”… Si ces termes ne sont pas tous équivalents, le but est bien toujours le même : votre cheval doit faire attention à vous en permanence, de manière à savoir où vous êtes et à pouvoir répondre dès la moindre sollicitation.

De votre côté vous devez être attentif à votre cheval, et en particulier être toujours prêt à réagir, soit pour récompenser, soit pour punir, et surtout à voir le moindre effort dans le bon sens que votre cheval fait. Pas question donc de discuter, de téléphoner ou de penser au repas du soir pendant une séance à pied!

Lorsque vous êtes attentifs l’un à l’autre, on parlera de « connexion ». Une image simple est le téléphone : tant que vous n’êtes pas connectés par la ligne téléphonique, vous ne pouvez pas discuter, et si l’un des deux raccroche, la communication s’arrête. La connexion doit donc être permanente et dans les deux sens.

Désensibilisation et sensibilisation

Ces termes sont souvent utilisés mais rarement expliqués, or le but est opposé, et il est très facile de passer de l’un à l’autre.

SensibilisationLa désensibilisation consiste à rendre le cheval moins émotif, plus calme, et surtout sans réaction lorsque vous bougez ou le touchez avec certains objets. Vous allez donc le désensibiliser à tout ce qui pourrait lui faire peur mais qui ne devrait pas : longe, stick, selle, sacs plastiques, bâches, parapluies…

La sensibilisation concerne les aides et consiste à rendre le cheval le plus réactif possible lorsque vous utilisez une aide. C’est typiquement le cas des mains, des jambes, des mouvements du corps…

Vous voyez donc que le but est complètement différent. Dans un cas le cheval ne doit pas réagir, et dans l’autre vous cherchez au contraire la réaction. Pourtant les deux s’obtiennent en soumettant le cheval au stimuli. Qu’est-ce qui fait alors une désensibilisation ou une sensibilisation ? Principalement l’arrêt du stimuli.

Si vous voulez désensibiliser, vous allez faire le stimuli (bouger l’objet, faire du bruit avec, le toucher…) jusqu’à ce que le cheval s’arrête et se calme, et vous arrêtez alors toute stimulation, le récompensez, puis recommencez avec un stimuli un peu plus fort et ainsi de suite, jusqu’à pouvoir faire claquer la chambrière au-dessus de sa tête ou à pouvoir poser la selle sans réaction par exemple.

Dans le cas de la sensibilisation, vous allez arrêtez dès que le cheval effectue un début de mouvement dans le bon sens. Par exemple, si vous voulez qu’il avance aux pressions des mollets, vous allez mettre cette pression et l’augmenter jusqu’à ce qu’il bouge, ne serait-ce qu’un peu, et de suite arrêter. Puis vous recommencez, et ainsi de suite, jusqu’à ce que la plus fine pression des mollets vous donne le mouvement vers l’avant recherché.

Vous voyez donc que la différence est faible. En particulier lorsque vous essayez de désensibiliser votre cheval, ne le faites que dans un endroit ou avec un matériel qui vous permette de contrôler le cheval et d’arrêter le stimuli lorsque vous le souhaitez. Par exemple n’essayez pas de désensibiliser un cheval lâché en liberté dans un manège, car il pourrait fuir l’objet de sa peur, et s’arrêter plus loin, au calme, et surtout loin du stimuli. Dans ce cas, cela revient à sensibiliser votre cheval, vu que le stimuli va s’arrêter lorsque le cheval s’éloignera, et donc bougera.

Travailler par étapes

Votre but est que votre cheval devienne le plus fin possible. Or, naturellement, il ne se poussera pas si vous le pointez du doigt. Il est donc impensable que le cheval apprenne directement l’aide la plus fine. De même, si vous utilisez toujours une pression de votre main pour pousser votre cheval, il ne comprendra jamais non plus que vous voulez qu’il se pousse d’un signe du doigt.

Vous devez donc travailler par étapes. Pour chaque exercice que vous voulez faire, vous allez le demander de différentes façons : à chaque fois que votre cheval ne répond pas à une étape, vous passez à la suivante, qui doit être plus évidente pour lui. En règle générale, on passe d’une pression virtuelle (c’est-à-dire sans contact physique, juste une attitude du corps) à une pression physique légère, puis insistante, et enfin à ce qu’il faut pour obtenir un début de mouvement.

Si on reprend le fait de se pousser d’un signe du doigt, vous allez faire :

  • Etape 1 : je montre les fesses
  • Etape 2 : je montre les fesses avec une attitude menaçante (par exemple les yeux froncés, le corps en avant, des grognements… à chacun de voir)
  • Etape 3 : je bouge le stick vers les fesses
  • Etape 4 : je tapote les hanches du stick
  • Etape 5 : je tape avec le stick sur les hanches, je fais de grands gestes et du bruit : le cheval DOIT bouger

Entre chaque étape, attendez 1 seconde. Le premier coup, vous risquez certainement de devoir faire toutes les étapes, mais la fois suivante votre cheval anticipera et répondra à l’étape 4. Puis si vous faites toujours la même succession d’étapes, il répondra de plus en plus vite et vous obtiendrez de la finesse. Pensez donc à toujours être progressif dans vos aides. Bien évidemment, arrêtez-vous et redevenez calme et « heureux » dès que votre cheval répond.

De la même façon agissez par étapes sur le résultat voulu. Par exemple pour le reculer, vous demanderez au départ juste un report de poids sur l’arrière, puis le mouvement d’un antérieur, puis une foulée complète, puis 2/3 foulées, puis plusieurs mètres. Car si vous demandez directement l’objectif final (2/3m), le cheval, voyant que vous continuez de demander après les premières foulées, va penser que vous voulez autre chose et va arrêter de reculer pour tourner, avancer, se cabrer ou autre. En agissant par étape, vous lui montrez qu’il a raison, mais que vous en voulez un petit peu plus. De même n’augmentez pas la difficulté à chaque fois, mais faites plusieurs répétitions avant de compliquer un peu l’exo.

La motivation

Pour qu’un cheval ait envie de travailler avec vous, il doit être motivé pour le faire. Avoir peur de se faire punir n’est pas une bonne motivation, et votre cheval n’a pas les mêmes priorités que vous. Pensez donc à toujours garder en tête ceci lorsque votre cheval ne semble pas vouloir travailler !

Par exemple gagner un concours, sauter plus haut, aller plus vite, finir une course, enchaîner une reprise de dressage sans faire de faute… ne sont pas des motivations équines. Votre cheval ne comprendra donc pas pourquoi il doit faire mieux les jours de concours qu’à l’entraînement, et fera même moins bien si vous êtes stressé, énervé, injuste avec lui.

La principale envie du cheval, c’est de rester en vie, et dans le calme. L’arrêt des demandes, la fin de la séance, des friandises, une pause… sont des motivations pour le cheval, s’il sait que lorsqu’il fait bien il est récompensé. Toute récompense va donc le motiver à travailler la fois suivante avec envie.

Récompenses et punitions

Comme nous venons de le voir, les récompenses sont une très bonne source de motivation pour le cheval. Encore faut-il les utiliser comme il faut.

Tout d’abord, bien retenir que s’il faut des récompenses, il faut aussi des punitions, de manière à aider le cheval à savoir lorsqu’il fait bien et lorsqu’il fait mal. Car si vous récompensez sans jamais punir, votre cheval risque fort de ne plus agir s’il estime que la récompense est bien faible par rapport à l’action demandée. Par exemple pourquoi sauter 1m pour avoir une caresse s’il n’a aucune punition en ne faisant rien ?

De plus, récompenses comme punitions doivent avoir lieu immédiatement derrière l’acte concerné et pas 30 secondes plus tard, sinon le cheval ne fera plus le lien. Pire, il risque de l’associer à autre chose. Prenons un cas « typique » : vous êtes à cheval en carrière, celui-ci vous fait tomber après plusieurs coups de c*l. Vous allez alors récupérer votre cheval. Que faire au moment où vous le tenez de nouveau? Le punir? NON, surtout pas !! Si vous le punissiez à ce moment-là, vous le puniriez pour l’action qu’il vient juste de faire, c’est-à-dire se faire rattraper ! Et donc vous lui indiqueriez, bien involontairement, que vous ne voulez pas qu’il se fasse attraper après une chute. Le coup suivant, il risque de vous faire courir plus, et s’il se fait encore engueuler, très vite vous ne pourrez plus le rattraper. Faut-il donc ne rien faire ? Non plus, au contraire, il faut le récompenser pour s’être fait attraper, le rassurer (lui aussi a dû avoir peur de vous voir tomber de son dos), et remonter dans le calme. Dans tous les cas, ne le punissez plus, c’est trop tard!

Et quelles sont donc les récompenses et punitions possibles ? Car bien souvent, récompenses est confondu avec friandises et punitions avec coups de cravache. En fait c’est à vous de moduler l’intensité de la punition ou de la récompense en fonction de la difficulté de l’exercice par rapport au niveau de votre cheval, de son envie de bien faire, de sa compréhension de vos ordres… et n’oubliez pas de vérifiez avant de punir que ce n’est pas vous l’erreur !

Voici une liste de récompenses possibles :

Pausela nourriture (rondelles de carottes, bouts de pain…) : à réserver pour les chevaux gourmands et les exercices difficiles ou nouveaux. Attention à ce que le cheval ne demande pas la récompense, c’est à vous de la donner, pas à lui de la prendre ! Si vous voyez que cela vous met en difficulté, arrêtez les friandises.

l’arrêt de la demande : c’est la récompense la plus rapide à donner et donc la mieux comprise par le cheval. Elle consiste simplement à ne plus rien faire lorsque le cheval a répondu à votre ordre.

la caresse : attention, je ne parle pas de taper votre cheval sur l’encolure en lui donnant de grosses claques, il n’y a que les humains pour penser que c’est une récompense… je parle de caresser votre cheval avec le plat de la main, comme vous caresseriez un chat. La plupart des chevaux aiment aussi beaucoup des gratouilles faites au niveau du garrot. C’est pratique, vous l’avez toujours sur vous, ça ne vous coûte rien, c’est rapide et ça fait plaisir à votre cheval ! Que vouloir de mieux !

la pause : le cheval ne peut pas rester concentré super longtemps, comme vous n’êtes pas capable de résoudre un gros problème de maths pendant des heures. Accordez-lui donc des pauses régulièrement, il vous en remerciera. En plus ces pauses vous permettent de lui laisser le temps de comprendre ce qu’il vient de faire, d’apprendre donc.

la fin de la séance : sûrement la meilleure des récompenses ! Mais vous ne pouvez l’utiliser qu’une fois par séance 😉 Par contre n’hésitez pas à mettre pied à terre une fois les exos obtenus, même si cela ne fait que 20min que vous avez commencé ! Le principal n’est pas tellement la durée de la séance que la façon dont elle s’est déroulée et donc les conclusions que le cheval en tirera.

Quelques punitions :

l’augmentation de la pression ou du stimulis : par exemple votre cheval n’avance pas à la pression des mollets, alors vous allez donner des petits coups de talons

– la voix : un bon gros “NON ! ” de la voix est souvent compris comme le cheval comme une punition, pas la peine donc d’aller plus loin

– un grand geste rapide et menaçant : par exemple votre cheval ne veut pas reculer à pied, alors vous pouvez faire comme si vous alliez l’attaquer, puis dès qu’il bouge, redevenir un gentil bipède et le récompenser calmement

le stick ou la cravache : ils ne sont normalement pas faits pour punir. Si vous avez besoin d’en venir à ça, agissez de manière sec et une seule fois. Si cela ne fonctionne toujours pas, plutôt que de devoir redonner un coup, demandez vous pourquoi vous avez du en arriver là. En général c’est à cause d’erreurs que vous avez commis précédemment. Revenez donc à la base en obtenant respect, confiance et motivation de votre cheval.

les coups dans la bouche ou au licol : à ne JAMAIS faire ! Cela fait mal au cheval, l’affole, mais ne lui permet pas de comprendre ce qu’il doit faire. Pensez à vous comme le professeur de votre cheval. Aucun prof n’obtiendra de bons résultats d’un élève en lui faisant mal régulièrement, au contraire, il doit lui expliquer ses erreurs, quitte à revenir aux bases. Il est vrai qu’il est facile de vouloir tendre d’un coup la longe ou les rênes lorsque vous êtes énervés, mais pensez qu’à l’autre bout il y a un animal très sensible, qui perdra la confiance qu’il avait en vous et n’apprendra pas.

Cette liste n’est pas exhaustive, à vous de voir ce qui correspond aux punitions/récompenses les plus agréables pour votre cheval. Et n’oubliez pas qu’il faut récompenser beaucoup plus que punir, et que les récompenses doivent être plus franches et plus agréables que les punitions, rares et juste ce qu’il faut pour que le cheval comprenne.

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Un commentaire

  1. l article n en parle pas mais un autre truc dans l entrainement ( et qu a mon gout, on en parle pas asser) c est le temps de reaction. demander une fois, 2 fois et la troisieme fois, il faut que sa donne quelque chose. souvent le cavalier est trop graduelle et le cheval deviens moin reactif et perd de l attention et la sensibilisation se transforme en desensibilisation et ignore les aides. exemple, si le cavalier reagis fort seulement apres la 20 eme demande, le cheval va apprendre qu il peut se rendre jusqu a la 19 eme demande avant de reagir. et pour les “coups” dans la bouche, je l utilise mais pas en etant facher ou quoi que se soit. je l utilise comme moyen de sensibilisation si le cheval a trop d avant (pour qu il finisse a ralentir a la moinre pression). au debut je bouge seulement mes petit doigts ( prend/relache) et j augmente la pression progressivement du prend/relache. et si quelque foulé plus loin le cheval ne reagis pas plus, la sa devien des “coups”. mais des qu il ralenti, j arrete tout de suite. mais cette methode est tres delicate et est fait pour ne pas devoir redonner des coup dans la bouche pour demander de ralentir. si quelqu un reprend ce cheval et pour ralentir, le cavalier a le reflexe de le maintenir, ca va tout défaire se que le cheval a appris. ( car oui aussi, il y a le consepte de faire et defaire l education. un cheval bien eduqué peut perdre son education si il est manipuler quotidiennement par une personne peu exepimenté)

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