- Les mors – Introduction
- les Muserolles
- les Accessoires de Mors
- la Matière du Mors
- la Forme des Canons
- les Mors Simples
- les Mors avec Gourmette et Effet de Leviers
- les Brides
- Autres Embouchures
- Quelques traductions pour les Anglophones et les Westerners
Ces mors possèdent une gourmette, qui permet d’avoir un effet de levier et un point fixe. Ils sont donc plus sévère. De plus, la gourmette démultiplie la force du cavalier.
Plus les branches sont longues et plus l’effet de levier sera important, et donc plus le mors sera sévère.
Ces mors favorise une position de la tête avec un chanfrein vertical et la nuque en point le plus haut. Mais attention, le placé de la tête doit venir d’une forte impulsion et d’un engagement des postérieurs, pas de la contrainte du mors (sinon le cheval va se muscler à l’envers et se faire mal).
Pour tous les mors de cette catégorie, on a plusieurs possibilités pour placer les rênes :
– une paire sur les anneaux du mors : presque pas d’effet de levier, mors doux (mais dans ce cas autant prendre un mors simple)
– une paire sur les anneaux bas : le mors est très sévère, car on est obligé d’utiliser l’effet de levier, ce montage est donc très rarement utilisé
– des alliances de rênes entre les anneaux et une paire de rênes : on obtient un effet mixte et pratique
– deux paires de rênes (une sur les anneaux au niveau du mors et une sur les anneaux du bas). C’est l’idéal pour bien choisir l’effet, mais ça demande un certain niveau, car une mauvaise utilisation peut être très sévère
En cas de 4 rênes, la paire la plus douce est toujours située au dessus de la paire la plus dur au niveau du mors.
Pour tenir 4 rênes en main, il existe 3 écoles différentes :
– tenue classique (ou à l’anglaise) : les rênes “douces” (celles au niveau du mors ou du filet) et les rênes “dures” (celles sur les anneaux du bas ou le mors de bride) se croisent.
– tenue à l’allemande : les rênes ne se croisent pas
– tenue à la française : les rênes ne se croisent pas, de plus les rênes de filet rentre par le dessus de la main pour sortir dessous (alors que les rênes de bride rentrent dessous et sortent dessus).
Dans cette catégorie on trouve les pelhams, les goyoaga, les mors coups de poing, les mors papillons, certains mors américains, le liverpool et certains mors hispaniques.
Pelham
Autre nom : mors centaure
Sévérité : sévère à très sévère
Le pelham a été inventé au 19ième siècle en Angleterre par Lord Pelham, pour la chasse à courre. Le pelham permet de contrôler des chevaux chauds qui ont la tête haute. Il reste assez doux dans la catégorie et permet donc de commencer “doucement” avec un mors à gourmette.
Attention par contre, il a tendance à mettre le cheval sur les épaules, à éviter donc avec les chevaux naturellement sur les épaules. (avec un cheval qui tire vers le bas, préférer un Pessoa)
Notes : la gourmette ne doit pas être trop serrée, et l’idéal est de monter en 4 rênes
Goyoaga
Autres noms : mors goyo, mors espagnol
Sévérité : sévère (brisé) à très sévère (droit)
Il a été inventé par Paco Goyoaga, un cavalier espagnol. Le mors existe sans passe (alors avec un effet de levier très faible) ou avec passe (un peu plus fort, mais là encore l’effet de levier reste faible). Vu sa forme et la taille des branches, c’est le plus doux des mors à gourmette. Attention cependant à ne pas rester en tension.
Note : préférer un goyo à passe pour pouvoir régler la dureté du mors (en fonction de la passe choisie)
“Coup de poing”
Autre nom : mors papillon
Sévérité : très sévère
C’est un mors surtout utilisé à l’attelage, car il est très sévère. Ce ne sont pas la longueur des branches mais plutôt l’épaisseur du canon qui lui confère sa force.
C’est cependant un très bon mors pour commencer l’attelage “en douceur”, mais très peu utilisé en selle (le pelham a les mêmes effets et présente plus de possibilités de réglage).
Le mors papillon, légèrement plus sévère, présente des anneaux qui ont une forme plus travaillée que le coup de poing, et parfois un anneau supplémentaire bas (mais là il devient très très sévère !)
Mors américain
Autres noms : mors droit ou billot à gourmette, mors western
Sévérité : très sévère voire plus
Ce sont des mors issus de la culture ibérique souvent utilisés en équitation western (et donc sur des rênes longues). Les branches sont très longues et le cheval ne s’appuie pas sur le mors.
Le mors est droit, les montants ne sont pas articulé, on ne peut que mettre les rênes en position basse.
Mors maremano
Autre nom : argentin d’entrainement
Sévérité : sévère
Il s’agit d’un mors brisé à grande branche avec possibilité de monte à 4 rênes ou avec alliance.
Mors argentin
Sévérité : très sévère
Contrairement au mors maremano, il n’est pas possible de mettre des rênes en position haute.
En inox sans puis avec la gourmette
Liverpool
Autre nom : mors anglais, mors military, mors d’attelage, mors d’artillerie, mors Condé (ou Prince de France)
Sévérité : très sévère voire plus
Ce mors est uniquement destiné à l’attelage, généralement pour des harnais à collier. Les branches sont très longues avec différentes possibilités de réglage. Les anneaux ronds encadre la bouche et favorise le contrôle latéral.
Attention, vu que ce mors est très dur, il faut vraiment l’utiliser de manière douce sinon des défenses apparaitront très vite.
Mors hispanique
Autres noms : lopez, cadiz, camarguais
Sévérité : très sévère
Ils sont toujours en acier noir (ou bruni) et sont spécifiques à une équitation donnée. C’est entre autre une embouchure utilisée en doma vaquera, ou le cavalier monte à une main et doit avoir un contrôle parfait de son cheval en toute occasion.
Un cheval monté avec ce type de mors aura beaucoup de mal à retrouver une bonne bouche avec un autre mors, il faut donc l’éviter si c’est possible.
Bonjour, concernant le mors de bride je crois bien que vous êtes dans l’erreur, plus les branches sont longues et plus l’effet est léger et inversément. Plus la branche est longue et plus il lui faut de distance pour presser sur les barres, avec une même distance donc la meme action de main la pression sur les barres sera d’autant plus forte que les branches seront petites, c’est la loi des leviers.