Les Scythes (en grec ancien Σκὐθαι, Skúthai) sont un ensemble de peuples nomades, d’origine iranienne, ayant vécu entre le VIIe siècle et le IIIe siècle av. J.-C. dans les steppes eurasiennes. C’est une très vaste zone allant de l’Ukraine à l’Altaï, en passant par le Kazakhstan. Les Perses désignaient ces mêmes peuples par le nom de Saka, francisé en Saces. Les sources assyriennes mentionnent les Saces dès 640 avant l’ère chrétienne. Les ancêtres des Scythes étaient de pacifiques agriculteurs jusqu’à ce que la domestication du cheval leur donne un autre point de vue. La supériorité du regard sur l’homme de ...
Lire la suite...Buttero – le (dernier ?) cow-boy d’Italie
La Toscane en Italie est très réputée pour sa richesse culturelle mais aussi pour sa flore et sa faune. Les chevaux Maremmanos, issus de la région de Maremme, sont réputés bien en dehors du pays. Il existe aussi une race de bovins, nommée Maremmano. Les deux races, chevaux et bovins, sont gardées ensembles dans un vaste terrain de 4000 ha par des hommes en selle : les Butteri. La selle qu’ils utilisent est la “bardella” et, comme en Camargue, ils portent un bâton : le “mazzarella”. Aujourd’hui leur nombre est faible. C’est grâce au programme de conservation des Maremmanos que ...
Lire la suite...Cirit , une tradition équestre turque
Souvent on oublie que le peuple « turc » était un peuple de cavaliers nomades, qui vivait dans la région de la Chine d’aujourd’hui. Cela ne fait que 1000 ans que les nomades ont pris le chemin vers l’ouest. Pendant le voyage, certains groupes sont restés sur place ce qui mit fin à leur vie de nomades. Ces minorités existent toujours et après la séparation de l’Union soviétique ils ont créé leur propres états comme par exemple l’Azerbaidjan ou le Turkménistan. Les Turcs croyaient aux forces de la nature. Leur plus grand dieu était le dieu du ciel. Très frugaux, ...
Lire la suite...Les Amish et les chevaux
Qui n’a pas encore entendu les histoires sur la vie des « Amish » ou « Mennonits », aussi appelés les gens de la plaine. Ces gens sont peut-être les derniers qui « exploitent » les chevaux comme il était de coutume chez les paysans depuis des siècles. Sur les fermes et les champs, tous les travaux sont faits avec l’aide précieuse des chevaux. Mais comme une amie m’a écrit, leur approche est vraiment différente. Très rarement on peut voir un cheval monté, parce que pour les Amish un cheval sans charrue ou carriole derrière est un signe de paresse. ...
Lire la suite...Les Yakoutes
Les Yakoutes (qui se nomment eux-mêmes Sakhas), poussés vers le nord par les tribus mongoles bouriates, migrèrent vers 1450 en se mélangeant aux aborigènes toungouses, les poussant à leur tour vers la périphérie de l’actuelle Yakoutie, avant l’arrivée des Russes. Ils sont la plus septentrionale des populations de langue turque émigrée dans la région la plus froide de la Sibérie où ils maintiennent les traditions des steppes, en particulier la domestication du cheval. Avant l’invasion cosaque, les Sakhas avaient l’alphabet runique, « l’Orkhon », qui remonte au VIII ème siècle. Leur religion était le « Tengrisme », le culte au ...
Lire la suite...Les Chevaliers
On parle souvent des chevaliers en rêvant de combat à la lance, de chevaux nerveux et courageux, de gentes dames attendant au balcon….. La réalité est toutefois légèrement différente. I. Les chevaux au Moyen-Age Tout le monde ne se promenait pas à cheval au Moyen-Age. En effet, un cheval coûte très cher, que ce soit à l’achat (l’équivalent de 20 boeufs !!) ou à l’entretien (il faut du foin, un palefrenier, un entraîneur….). Seuls les gens riches possédaient donc des chevaux, dans des écuries entretenues par de nombreuses personnes. Un cheval valant donc cher, le principal des armées était constitué ...
Lire la suite...Les Mexicains
Depuis que les premiers chevaux ont pénétré le sol mexicain avec Hernán Cortes, eux et leurs cavaliers sont devenus un élément primordial dans l’histoire mexicaine. Bon, sûrement que les Aztèques n’auraient pas été aussi vite terrassés sans eux, mais qu’aurait été la révolution mexicaine sans chevaux : un Emilio Zapata ou un Pancho Villa sans cheval – à peine concevable. Le cheval représentait le pouvoir, c’est à cause de cela qu’il fut interdit aux Indiens et aux Indigènes d’en posséder un. Mais cette loi fut très vite ignorée par les enfants métisses. Aussi, non seulement le patron d’une Hacienda devait ...
Lire la suite...Les Samuraï
La Ba-jutsu désignait au Japon l’art de l’équitation militaire pratiquée sur terre ferme (Suiei-Bajutsu) ou dans l’eau (Sui-Bajutsu). Une différence cependant c’est que le Japonais montait par la droite du cheval en mettant le poids de son corps en arrière, alors qu’en Europe on montait par la gauche avec le pied gauche, le corps vers l’avant, plié en montant en selle. La selle était en bois, avec des rebords avant et arrière. Le cheval (pour le champ de bataille) était protégé (sauf les jambes) par une armure légère en cuir avec des plaques de métal et un chanfrein en métal. ...
Lire la suite...Les Mongols
Un peu d’histoire Les Mongols (1206 à 1405) sont des nomades des steppes d’Asie centrale. Ce sont de fiers guerriers qui luttent entre eux pour les pâturages et qui attaquaient férocement les civilisations à l’est de leur territoire. Au début du 13e siècle, les clans mongols se sont unis, entreprenant une campagne d’expansion territoriale. Suivant les pas des Huns, leurs prédécesseurs 1000 ans plus tôt, ils construirent un des plus grands empires que le monde ai connu. Les Mongols habitaient les plateaux qui se situaient au sud du lac Baikal (actuellement en Mongolie). Au moment de leur apogée, leur empire ...
Lire la suite...Les Csikòs hongrois
Tous les amateurs des films « Sissi » se rappellent des paysages magnifiques de la « Puszta » hongroise, avec les cavaliers « bergers » habillés un peu à l’orientale, larges jupes et fouets à la main. La Puszta est une des dernières grandes prairies sauvages d’Europe où les chevaux sont rois. Puszta signifie en hongrois désertique, abandonné. Ce sont en fait des herbages, des terres salées, sablonneuses et marécageuses qui étaient autrefois le lieu de pâturage privilégié des troupeaux de chevaux menés par les Csikòs, lesquels ne rentraient chez eux que pour passer l’hiver. Les Csikòs sont les fiers ...
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